Difficultés rencontrées pour une délégation efficace

Difficultés rencontrées pour une délégation efficace!

Bien que la délégation semble être un processus simple, mais dans la pratique, de nombreuses difficultés empêchent une délégation efficace. Ces difficultés peuvent être regroupées en trois catégories, décrites ci-dessous:

A. De la part du supérieur:

L’échec de la gestion de la délégation peut être dû aux facteurs suivants:

(i) Sentiment de perfectionnisme:

Certains gestionnaires pensent pouvoir mieux faire leur travail et pour cette raison, ne pas déléguer leurs pouvoirs. «Je peux le faire mieux moi-même», erreur qui empêche la délégation de pouvoir.

(ii) Manque de capacité à diriger:

Le manque de capacité de l'exécutif à identifier et à communiquer les caractéristiques essentielles de ses plans crée des obstacles pour une délégation efficace.

(iii) Manque de confiance en ses subordonnés:

La délégation implique une confiance mutuelle entre le responsable et le subordonné. Le manque de confiance en la capacité, la capacité et la fiabilité du subordonné empêche le patron de déléguer des pouvoirs. Si un responsable n’a pas confiance en ses subordonnés, il ne leur déléguera pas le pouvoir de leur donner une chance de se tromper et d’apprendre à prendre les bonnes décisions.

(iv) Manque de contrôle:

Lors de la délégation des pouvoirs, le responsable doit trouver le moyen de s’assurer que l’autorité est utilisée pour mener à bien les tâches demandées. Lorsque le responsable n’établit pas de contrôles adéquats et n’a aucun moyen de connaître l’utilisation de l’autorité, il peut hésiter à déléguer cette autorité.

(v) tempérament prudent et attitude conservatrice:

L’attitude conservatrice du dirigeant et son tempérament prudent constituent généralement un obstacle à la délégation de pouvoir, car le processus de délégation comporte des risques qu'un gestionnaire au tempérament prudent ne voudrait pas assumer.

(vi) Peur de la concurrence de subordonnés:

En délégation de pouvoir, les subordonnés apprennent à prendre des décisions. Les gestionnaires peuvent développer un sentiment de peur de la concurrence de la part de leurs subordonnés. Pour cette raison, il peut ne pas vouloir déléguer l'autorité à ses subordonnés. Cet obstacle est généralement inexprimé et peut être inconscient.

B. De la part du subordonné:

Même si les supérieurs sont disposés à déléguer des pouvoirs, les subordonnés évitent d’assumer des responsabilités pour les raisons suivantes:

(i) Dépendance envers le patron:

Si un subordonné trouve plus facile de demander au patron de prendre des décisions tout en abordant des problèmes, il peut éviter d'accepter l'autorité, même s'il est disposé à le déléguer.

(ii) Peur de la critique:

Si un subordonné craint d'être critiqué même pour une petite erreur, il s'abstiendra d'accepter l'autorité.

(iii) Manque de confiance en soi et peur de l'échec:

Un subordonné qui manque de confiance en lui-même essaiera généralement de se soustraire à la responsabilité, même si le supérieur est prêt à déléguer.

(iv) Manque d'informations et de ressources:

L'insuffisance d'informations et le manque de ressources sont d'autres goulots d'étranglement qui entravent l'acceptation de l'autorité par les subordonnés.

(v) Absence d'incitations positives:

Un subordonné peut être réticent à accepter davantage de travail (délégué par le chef) s'il ne reçoit pas d'incitations positives suffisantes sous forme d'augmentation de salaire, de possibilité de promotion, de reconnaissance personnelle ou d'approbation de son chef.

vi) surchargés de travail:

Si un subordonné est déjà surchargé de travail, il ne peut accepter l'autorité. C'est un motif légitime pour un tel refus.

C. De la part de l'organisation:

Les difficultés de délégation de pouvoir peuvent également résider au sein de l'organisation. ils peuvent inclure les éléments suivants:

(i) Structure organisationnelle vague et non-clarté des relations d'autorité et de responsabilité.

ii) Planification et formulation de politiques inadéquates.

(iii) Violation du principe de l'unité de commandement.

(iv) Absence de mécanisme de contrôle efficace.