Etude des attitudes sociales: Top 4 des techniques

Cet article met en lumière les quatre techniques les plus utilisées pour étudier les attitudes sociales. Les techniques sont: 1. Techniques verbales 2. Techniques picturales 3. Techniques de jeu 4. Techniques de psychodrame et de sociodrame.

1. Techniques verbales:

(a) Test d'association de mots:

Dans cet essai, un certain nombre de mots sont présentés au sujet, un par un, et il est demandé d'indiquer la première pensée qu'il associe à chaque mot. La rapidité de la réponse et son contenu émotionnel concomitant, ainsi que son contenu peuvent constituer des indicateurs d’attitude précieux.

b) Technique d’achèvement de la peine:

C'est un autre type de technique verbale. Le contenu des réponses (en termes de compléter les phrases incomplètes) peut fournir des informations considérables sur l'attitude de la personne. Cette technique a été utilisée pour étudier divers types d’attitudes. M. Kerr l'a utilisé. Par exemple, dans l'étude des stéréotypes nationaux détenus par les Anglais.

Certains des débuts de phrases employés dans cette étude étaient les suivants:

(i) Quand je pense aux Russes, je pense à….

(ii) Si vous invitez un Américain chez vous, il peut….

(c) Techniques d'achèvement de récits et d'arguments:

Lors de ces tests, le sujet reçoit juste assez d'histoire ou d'argument pour attirer son attention sur un problème donné, mais pas assez pour indiquer comment il se passera. Il est ensuite invité à fournir une conclusion à l’histoire ou à l’argumentation. Sa réponse, c'est-à-dire la façon dont il fournit l'argument final, est supposée trahir ses partis pris profonds.

(d) Questions projectives:

On demande au sujet de répondre à une question vague, par exemple, qui êtes-vous? Cette question peut prendre la forme d'une question sur un événement possible dans le futur ou sur un événement imaginaire. La réponse du sujet est considérée comme indiquant ses perceptions, ses croyances, ses attitudes, etc., qui l'auraient prédisposé à répondre à la question de la manière qu'il avait faite.

Parfois, les questions projectives prennent la forme de questions sur le point de vue d’autres personnes, en partant du principe que le répondant aura plus de facilité à mettre des idées critiques ou impopulaires qu’il ne peut pas exprimer ouvertement dans la bouche des autres.

e) Description:

Cela implique de demander au répondant de décrire le type de personne qui se comporterait de manière spécifiée. Par exemple, il peut être demandé au sujet de décrire les personnes qui fréquentent librement un membre d'un groupe ethnique spécifique.

2. Techniques illustrées :

Les techniques picturales, souvent empruntées à des procédures cliniques bien établies, ont toujours été populaires dans l’étude des attitudes sociales.

a) TAT:

Proshansky fut l'un des premiers à utiliser le type d'images TAT ​​dans l'étude des attitudes sociales. Les images ambiguës de la situation impliquant le travail étaient mélangées avec les images régulières du TAT. Les sujets ont été invités à décrire ce qu’ils pensaient être représenté par les images.

Des images de TAT ont été utilisées dans plusieurs études sur les attitudes envers les groupes minoritaires. Par exemple, Adorno et ses associés, dans leur «personnalité autoritaire», ont présenté quatre images spécialement armées pour révéler les attitudes à l’égard des groupes minoritaires, ainsi que des images régulières du TAT.

Fromme (1941) a présenté aux sujets des caricatures politiques, chacune avec quatre légendes alternatives, représentant différentes dimensions d'attitudes. On a demandé aux sujets de choisir l’alternative qui, à leur avis, correspondait le mieux à chaque dessin.

b) Le test de Rosenzweig:

Il utilise un format de bande dessinée dans lequel un personnage est représenté comme disant quelque chose. Il y a un espace vide pour un autre personnage et on demande au sujet ce que ce personnage enverrait dirait probablement. JE Brown a appliqué une version modifiée du test de Resenzweig dans l'étude des attitudes ethniques.

3. Techniques de jeu :

Les techniques impliquant la manipulation de poupées ont été utilisées pour enquêter sur les attitudes de jeunes enfants. Des poupées ont été utilisées pour enquêter sur les attitudes de jeunes enfants. Des poupées représentant clairement différents groupes ethniques ou raciaux, par exemple des poupées «blanches» et «de couleur», peuvent être offertes aux enfants.

Ils peuvent être invités à jouer des scènes spécifiques telles que l'organisation d'une fête de naissance. L'inclusion ou l'exclusion de certains types de poupées, ainsi que les rôles qui leur sont assignés, donneraient une bonne idée de l'attitude de l'enfant à l'égard des groupes raciaux ou ethniques. Hartley et Schwartz ont associé des jeux de poupées à des images pour étudier les attitudes des enfants entre les groupes.

4. Techniques de psychodrame et de sociodrame :

Ces techniques exigent que le sujet joue un rôle, soit en tant que lui-même (psychodrame), soit en tant que quelqu'un d'autre (sociodrame), comme il le ferait dans une situation réelle. Par exemple, un sujet peut être invité à jouer le rôle d'un collègue d'un autre groupe racial dans une situation hypothétique (par exemple, lorsque le patron l'appelle pour obtenir une explication).

La manière dont il joue le rôle, l’histoire ou la toile de fond qu’il crée pour les rôles, etc., peut fournir un éclairage considérable sur ses attitudes. Le psychodrame et le sociodrame font partie des rares outils disponibles pour l'investigation systématique des compétences sociales.

Il convient de noter vers la fin de cette discussion que, bien que les tests projectifs aient fourni un outil très puissant pour obtenir des données de caractère personnel et privé, ceux-ci présentent des difficultés redoutables. L’une des difficultés persistantes concernant les données obtenues par ces moyens est celle de l’interprétation.

Une réponse particulière des sujets signifie réellement une question qui ne trouve pas l’unanimité des opinions. Face à cette difficulté, on ne peut que dire qu’une enquête beaucoup plus approfondie sur la validité est nécessaire. Certaines des études réalisées à ce jour ont mis en évidence de manière encourageante la correspondance entre les résultats d'un test indirect et ceux fournis par un critère indépendant.

D'autres études ont cependant révélé des divergences. Entre différentes mesures. Ceux-ci soulèvent de sérieuses questions sur ce que ces différents tests réussissent vraiment à mesurer. Il faudrait donc accorder plus d’attention à la validation des tests projectifs avant que ceux-ci puissent apporter toute leur contribution à la recherche en sciences sociales.