Évaluation des actions: hypothèses, facteurs et besoins

Lisez cet article pour en savoir plus sur les hypothèses, les facteurs et la nécessité d’évaluer les actions.

Hypothèses:

Tout en évaluant les actions, un comptable doit dépendre des hypothèses suivantes:

(i) un nombre suffisant d'acheteurs et de vendeurs des actions sont disponibles sur le marché;

(ii) le vendeur ne vend pas ses actions en raison de son besoin urgent; et

(iii) L'acheteur des actions n'aime pas payer un prix plus élevé par rapport au prix ou au prix du marché raisonnable des actions.

L’évaluation des actions devrait être utile si les hypothèses ci-dessus sont satisfaites. Dans la pratique, l'évaluation des actions non cotées est très difficile, bien que la même tâche puisse être accomplie sur la base de décisions antérieures de différentes affaires importantes et d'environnements connexes. Il convient de rappeler à cet égard que le prix des actions d’une société cotée en bourse peut ne pas être au pair avec la situation financière réelle de la société.

Certains facteurs externes (demande et offre d’actions, taux de l’intérêt bancaire, conditions de la politique fiscale du gouvernement, etc.) influent sur la valeur des actions. Dans ces circonstances, l'évaluation de ces actions peut être rendue nécessaire même si celles-ci sont cotées en bourse (c'est-à-dire en cas de fusion ou d'absorption).

Facteurs influant sur la valeur des actions:

La valeur d'une action est grandement affectée par des facteurs économiques, politiques et sociaux tels que:

(i) la nature des activités de la société;

ii) la situation économique du pays;

iii) autres facteurs politiques et économiques (par exemple possibilité de nationalisation, droit d'accise sur les biens produits, etc.);

(iv) la demande et l'offre d'actions;

(v) Proportion de passif et de capital;

(vi) le taux de dividende proposé et les bénéfices passés de la société;

(vii) Rendement d’autres actions liées de la Bourse.

Besoin d'évaluation:

La nécessité d'évaluer une action se pose dans les cas suivants:

(i) Aux fins des droits de succession et de l'impôt sur la fortune;

ii) Pour les systèmes de fusion et d’absorption;

(iii) Aux fins de la taxe sur les cadeaux;

iv) Pour acquittement de dettes et de passifs, à caractère exceptionnel;

(v) achat d'actions pour le contrôle;

(vi) pour la vente d'actions d'un actionnaire à un acheteur (qui ne sont pas cotées en bourse);

(vii) pour la conversion d'une classe d'actions en une autre classe;

(viii) Pour la compensation versée à une entreprise lors de la nationalisation de ladite entreprise.

(ix) Pour octroyer des prêts sur la base d'une garantie d'actions (c'est-à-dire lorsque les actions sont détenues à titre de garantie, etc.).