Note d'étude sur l'unité de commandement

Cet article fournit une brève note sur l'unité de commandement dans l'administration publique.

L'unité de commandement est l'un des quatorze principes de Fayol concernant la gestion d'une organisation. Pour améliorer la discipline et améliorer la gestion, Fayol a suggéré qu'un employé ne serait responsable que devant un seul maître ou patron et personne d'autre. Cela est principalement dû au fait que si un employé est obligé d'exécuter les ordres de plusieurs maîtres, cela créera de la confusion dans les cas de mauvaise gestion.

L'organisation sera plongée dans le problème. Le terme unité de commandement n'admet aucune différence d'opinion dans l'administration. Cela implique que, dans la gestion, il y ait transparence et que lorsque le chef de l'exécutif donne un ordre ou un ordre, cela doit être considéré comme définitif.

Henri Fayol a estimé que, pour une gestion efficace et de qualité, il était essentiel que l'unité de commandement soit strictement respectée. Fayol a déclaré qu'il y avait trois choses dans l'idée d'unité de commandement: la personne qui émet le commandement ou l'ordre, l'employé qui exécute le commandement qui exécute l'ordre et, enfin, si l'organisation est gérée conformément à la ordre. Fayol a fait observer que, dans le département militaire français, le principe de l'unité de commandement était strictement suivi et que, selon Fayol, il donnait de bons résultats.

Encore aujourd'hui, dans de nombreux États (dans certains départements, ce principe est strictement suivi), l'existence de ce principe nous est signalée. Henri Fayol était très désireux d'appliquer ce principe dans le monde de la gestion en France et, de l'histoire de l'administration publique, nous en venons à savoir qu'il a été une réussite. Aux yeux de Fayol, les éléments cruciaux de l'unité de commandement sont les suivants: il doit exister une autorité qui ait le pouvoir ou le droit de donner l'ordre, le pouvoir d'extraire l'obéissance et un climat de mise en œuvre.

Un certain nombre d'objections ont été soulevées contre ce principe et une telle a été formulée par certains spécialistes tels que Dimock et Dimock. Ils sont d’avis que si l’organisation est de petite taille, le principe aura une importance pratique, qu’il pourra ou sera exécuté. Même dans le département militaire, l'unité de commandement a été efficacement mise en œuvre. Mais dans l'administration publique générale ou dans l'administration civile, le principe ne peut être appliqué. En particulier si l'organisation est grande, il n'y a pas une seule personne pour donner des ordres.

Un ouvrier peut avoir à servir plus d’un capitaine et, dans ce cas, il exécutera les ordres de qui. Cela concerne la structure d'une gestion. Dans cette situation, un employé ne peut pas dire qu'il exécutera l'ordre d'un patron particulier et non d'autres patrons. Dans de nombreuses organisations, il existe un groupe de gestionnaires et tous sont autorisés à donner des ordres. Le principe de l'unité de commandement créera de la confusion dans une telle organisation. Certaines personnes disent qu’à l’époque de Fayol, il n’existait pas de grande organisation.

Il y a un autre inconvénient de ce principe. Pour une gestion meilleure ou efficace, le principe de coordination doit être strictement suivi. Mais certains critiques disent que dans leur principe la coordination n'a aucune importance. Dans l'organisation moderne, la division du travail ou la division du travail est respectée avec sincérité. Mais beaucoup de critiques pensent qu'il existe un conflit entre l'unité de commandement et la division du travail ou division du travail. La taille de l'organisation augmente chaque jour et, dans ce contexte, l'utilité de ce principe diminue progressivement. Il doit exister une coordination stricte et efficace entre tous les départements d’une organisation.

Simon dans son comportement administratif a vivement critiqué ce principe. Il ne contribue pas à l’idée que si le principe de l’unité de commandement est respecté avec sincérité, il en résultera une efficacité et une meilleure gestion de l’organisation. Toute l'idée est exagérée.

Simon a dit que l'efficacité d'une gestion dépend d'un certain nombre de facteurs et que l'unité de commandement en est un. Mais ce n'est pas important. Simon a ajouté que l'unité de commandement était contraire au principe bien connu de la spécialisation. Citons-le: «La vraie faute de ce principe est qu’il est incompatible avec le principe de spécialisation».

On dit que pour une meilleure gestion de toute organisation moderne, la spécialisation et l’unité de commandement sont indispensables et ne peuvent donc pas coexister. Il a en outre observé que l'unité de commandement est un principe simplifié à l'extrême. L'organisation moderne est trop complexe pour l'appliquer. Simon a déclaré que lorsque la spécialisation et l'unité de commandement seraient en conflit, la gestion serait complexe.

Peter Self l'a critiqué d'un autre point de vue. Il dit que le principe dans sa forme complète est «impraticable». Voyons ce qu'il dit: «Le modèle d'unité de commandement modifié est plus souvent accepté en théorie, mais le pouvoir de coordination et d'arbitrage des superviseurs hiérarchiques est souvent bien inférieur à ce que la théorie suggère. L'unité de commandement ne suggère souvent rien de plus que l'existence de procédures de règlement des différends ».

En conclusion, nous sommes d’avis que, en raison de ces lacunes, il n’ya aucune raison de rejeter le principe. Pour dire la vérité, aucun principe de l'administration publique n'est exempt de défauts et l'unité de commandement ne fait pas exception. Au lieu de dire unité de commandement, il vaut mieux dire unité de direction.