Discours sur la mondialisation dans l'environnement villageois

Discours sur la mondialisation dans l'environnement villageois!

La mondialisation est le thème de notre discussion contemporaine. On prétend qu'un nouveau type de processus culturel d'entropie historique est en train de naître et est appelé le creuset culturel mondial. Cette culture globale aboutit au processus de créolisation culturelle ou, à tort, à une situation d’occidentalisation.

La mondialisation, d’une part, a influencé la culture locale et, d’autre part, sensibilisé au développement d’un environnement durable. C’est la mondialisation qui a pris en son sein un ordre du jour, certaines des crises qui menacent aujourd’hui le monde. Parmi ces crises figurent la dégradation de l'environnement, l'écologie et certaines maladies mortelles telles que le paludisme et le sida.

L'environnement est un problème mondial. Mais la gravité de l'écologie et de l'environnement varie d'une communauté à l'autre. Par exemple, les problèmes environnementaux des communautés urbaines sont liés à l’élimination inadéquate des déchets ou à la surutilisation de substances toxiques. Ce type de crise environnementale est très aigu dans les villes industrielles. Mais l’autre type de crise environnementale est lié à la dégradation de la base de ressources naturelles.

En Inde rurale, le deuxième type de crise est assez fatal. Il se préoccupe de la dégradation des ressources en terres, en eau et en forêts. La crise environnementale du village peut casser le pays. Naturellement, il y a dégradation des aliments, du fourrage, du bois de chauffage, des fibres et de l’eau.

La vie de quelque 600 millions de ruraux dépend du développement durable de ces ressources naturelles. La dégradation de l'environnement de nos villages occupe donc une place importante dans toute discussion de sociologie rurale.

C’est en effet une tragédie du sort que les villageois qui possèdent les ressources naturelles et qui résident dans l’environnement naturel soient privés des avantages de ces ressources.

Toute visite dans nos villages montrerait que les enfants scolarisés tôt le matin quittent leur maison pour aller chercher du bois de chauffage. Pour eux, la collecte de bois de chauffage est plus nécessaire que d'aller à l'école. On peut trouver des femmes occupées à aller chercher de l’eau sur de longues distances et qui passent ainsi la moitié de leur journée à la gestion de l’eau potable.

La dégradation des forêts a un effet multiplicateur sur les villageois. Ils gagnaient autrefois en vendant du bois de chauffage provenant de leurs forêts voisines; ils ont fait de l'argent avec les produits forestiers. En outre, leurs outils ont également été fabriqués sans aucun coût à partir du bois de la forêt. Leurs maisons ont également été construites en bois de forêt. La décomposition de la forêt a donc multiplié leurs troubles.