De nos jours, les voisins ne se connaissent même pas - Effets de l'urbanisation

De nos jours, les voisins ne se connaissent même pas - Les effets de l'urbanisation (Essai court)

Les sociologues décrivent les voisins comme les membres d'un groupe primaire qui entretient des relations étroites et intimes. Mais l'urbanisation a récemment affecté les relations de voisinage dans la mesure où les voisins ne se connaissent même pas, sans parler d'une interaction sociale ou de relations étroites.

Outre l'étude de MS Gore sur les relations de quartier mentionnée ci-dessus, celle de Subhash Chandra en 1977 examinait le niveau de participation sociale dans les quartiers de Kanpur, dans l'Uttar Pradesh. Il a constaté que l'interaction de quartier est caractérisée par un degré élevé d'informalité.

Harish Doshi, dans son étude des quartiers d’Ahmedabad en 1974, a constaté la persistance des quartiers traditionnels et une certaine adaptation à l’évolution des circonstances. Dans son étude de 1978, Niranjan Pant a constaté que les personnes de statut socio-économique supérieur dans les quartiers sont plus actives dans les affaires de la communauté et dans la formulation des besoins et des demandes des voisins.

Une analyse des occupants des quartiers défavorisés montre qu'en termes de revenu, d'éducation et de profession, les habitants d'un même quartier mènent des vies radicalement différentes. Les résidents d'un quartier peuvent être divisés en divers groupes d'immigrés, de professionnels, d'étudiants, d'intellectuels, d'hommes d'affaires, de classes de services, de personnes moins éduquées, de personnes très instruites et de membres de classes moyennes et riches.

Ces classes sociales variées, même si elles vivent à proximité physique, vivent socialement dans des «mondes» différents. Un membre d'une classe supérieure peut vivre à deux pas d'une personne appartenant à une communauté pauvre ou à une classe moyenne inférieure, mais est isolé de ses occupants par la richesse, les privilèges et le pouvoir.

Nous constatons des différences sociales similaires chez les personnes de différentes classes qui viennent habiter dans des colonies nouvellement développées dans de grandes villes. Leurs résidences ne sont peut-être pas isolées, mais socialement, elles mènent des vies distinctes. Les riches qui y vivent ne se considèrent pas comme faisant partie de la communauté locale.

Les membres des classes supérieures se connaissent mais les autres ne les connaissent que. Parfois, les gens de la classe moyenne achètent des biens immobiliers dans des quartiers de la ville qui étaient auparavant des classes ouvrières. Ce processus est appelé "gentrification". Cela affecte la qualité des modèles sociaux des résidents.