Jean Brunhe: Biographie de Jean Brunhe

Jean Brunhe: Biographie du géographe Jean Brunhe!

Né en 1869, Jean Brunhes était un disciple de Vidal de Lablache. Après avoir étudié l'histoire et la géographie, il s'est préparé au cadre conceptuel de la géographie humaine. À l'instar de son maître, il a tenté d'identifier l'étendue et la méthode de la géographie humaine. Son ouvrage principal, Geographic Humaine: essai de Classification Positive, a été publié en 1910. Il a limité la géographie humaine à: (1) l'occupation improductive du sol; (2) les choses liées à la conquête des mondes végétal et animal; (3) l'économie destructive - «économie du vol» ou attaque violente contre la nature pouvant entraîner la pauvreté.

De plus, il a estimé que ces trois ensembles de phénomènes observables ne marquaient pas la frontière des régions géographiques. Au-delà de ces phénomènes, la géographie de l’histoire, c’est-à-dire la répartition de la population (production, échanges de transport et sociétés politiques (territoire, routes, frontières, groupes d’États), géographie sociale) sont également des éléments importants d’une région géographique.

Il a estimé que la géographie régionale «avait une portée quasi illimitée: épidémies, aptitudes physiques, habitudes morales et règles sociales, droits de propriété, organisation sociale, collectivisation, sociétés anonymes et anarchie sociale dans les grandes villes». Tout cela peut être étudié par un géographe dans la mesure où il voit la moindre relation entre eux et les faits à la surface de la Terre.

Il a estimé que la nature n'est pas obligatoire mais permissive. Tous ces facteurs physiques et culturels doivent donc être pris en compte pour entreprendre une étude approfondie d'une région. Dans sa méthode d'étude géographique, il a mis l'accent sur deux principes: (i) le principe d'activité et (ii) le principe d'interaction.

Principe d'activité:

Jean Brunhes était d'avis que les phénomènes physiques et culturels sont en perpétuel changement et qu'ils doivent être étudiés dans le changement temporel, au lieu de les prendre comme statiques dans l'échelle de temps. Il a soutenu que «tout est en train de croître ou de diminuer», «en expansion ou en régression» et que rien n’est «stable et statique». Par exemple, les hauteurs des sommets, le niveau de la mer, les calottes glaciaires, les glaciers, la taille des vallées, des deltas, des volcans et des forêts changent constamment de forme, de taille et d’altitude. Ainsi, afin de comprendre l’interdépendance des composants physiques et culturels d’une unité méso ou micro, il convient de garder à l’esprit le principe d’activité pour parvenir à une synthèse juste.

Principe d'interaction:

L'idée de principe d'interaction Jean Brunhes a emprunté à Vidal de Lablache, qui a défendu le principe de l'ensemble terrestre. Brunhes supposait que les phénomènes géographiques (physiques et sociaux) étaient étroitement liés les uns aux autres et devaient être étudiés dans leurs nombreuses combinaisons ou en gardant à l'esprit leurs permutations et combinaisons. L'idée de l'unité terrestre ou de l'unité terrestre était un concept fondamental qui a plus tard inspiré la "systhésie régionale". Toutes les forces physiques et humaines sont donc étroitement liées en raison des interrelations sans fin des conditions qu’elles créent.

À l'appui de son principe d'interaction, Brunhes a examiné la relation entre les animaux et les plantes cultivées et a déterminé avec quelles formes d'exploitation des sols, avec quels types de culture et avec quel type d'organisation économique ces animaux sont généralement associés.

En résumé, nos efforts reposent fondamentalement sur le grand principe géographique de l’interaction, car l’homme est comme les plantes et les animaux et, par conséquent, le concept d’interaction doit dominer toute étude complète de faits géographiques. Les forces de la nature physique sont liées dans leurs conséquences, dans leurs relations et dans les conséquences de ces relations.