6 principales limites de la planification dans toutes les organisations

La planification est nécessaire à la fois dans les organisations professionnelles et non professionnelles. Certaines personnes pensent que la planification est basée sur les anticipations futures et que rien ne peut être dit avec certitude quant à l’avenir. C'est donc un processus inutile.

Courtoisie d'image: countryoffice.unfpa.org/filemanager/files/lao/FP%20Meeting1.jpg

En fait, ces personnes signalent les difficultés de planification. Si la planification doit réussir et avoir un but, les gestionnaires doivent être conscients de ces difficultés et des limites de la planification.

Voici les limites de la planification:

(1) La planification crée la rigidité:

Bien que la qualité de la flexibilité soit inhérente à la planification, cela signifie que des modifications peuvent être apportées en cas de besoin, mais il faut bien admettre que seules des modifications mineures sont possibles. Les grands changements ne sont ni possibles ni dans l’intérêt de l’organisation.

Comme il n'est pas possible d'introduire les changements souhaités en fonction des situations, l'organisation perd beaucoup de chances de gagner de l'argent. Pour cette flexibilité limitée dans la planification, les facteurs internes et externes sont tous deux responsables. Ces faits sont appelés inflexibilité interne et externe.

Ils sont les suivants:

(i) Inflexibilité interne:

Au moment de la planification, les objectifs de l'organisation, ses politiques, procédures, règles, programmes, etc. sont déterminés. Il est très difficile d'apporter des changements à maintes reprises. Il est connu comme inflexibilité interne,

(ii) inflexibilité externe:

Par inflexibilité externe, on entend divers facteurs externes qui limitent la flexibilité de la planification.

Ces facteurs sont indépendants de la volonté des planificateurs. Les principaux sont: le climat politique, les changements économiques, les changements techniques, les catastrophes naturelles, la politique des concurrents, etc.

Par exemple, dans un contexte politique, à la suite d'un changement, un nouveau gouvernement propose une nouvelle politique commerciale, une politique de taxation, une politique d'importation, etc. Tous ces changements font de chaque type de planification un gaspillage inutile. De même, une modification des politiques des concurrents rend soudainement inefficace tous les types de planification.

(2) La planification ne fonctionne pas dans un environnement dynamique:

La planification est basée sur l’anticipation des événements futurs. Puisque l'avenir est incertain et dynamique, les anticipations futures ne sont donc pas toujours vraies. Par conséquent, considérer la planification comme la base du succès est comme un saut dans le noir.

Généralement, une période de planification plus longue le rend moins efficace. Par conséquent, on peut dire que la planification ne fonctionne pas dans un environnement dynamique.

Par exemple, une entreprise prévoyait que le gouvernement envisageait d'autoriser l'exportation d'un produit particulier. Avec cet espoir, la même entreprise a commencé à fabriquer ce produit. Mais le gouvernement n'a pas autorisé l'exportation de ce produit. De cette façon, la mauvaise anticipation a prouvé que toute planification était fausse ou incorrecte. Cela entraînait une perte au lieu d'un profit.

(3) La planification réduit la créativité:

Sous planification, toutes les activités liées à la réalisation des objectifs de l’organisation sont prédéterminées. Par conséquent, tout le monde travaille comme il lui a été demandé et comme cela est clairement indiqué dans les plans.

Par conséquent, il vérifie leur caractère incisif. Cela signifie qu'ils ne réfléchissent pas aux moyens appropriés de découvrir de nouvelles alternatives. Selon Terry, "La planification étrangle l'initiative des employés et les oblige à travailler de manière inflexible."

(4) La planification implique des coûts énormes:

La planification est un petit travail mais son processus est vraiment énorme. La planification ne devient significative qu'après avoir parcouru un long chemin. Il faut beaucoup de temps pour parcourir ce chemin.

Pendant toute cette période, les gestionnaires continuent à collecter de nombreuses informations et à les analyser. De cette manière, lorsque tant de personnes restent occupées dans la même activité, l’organisation est inévitablement confrontée à des coûts énormes.

(5) La planification est un processus chronophage:

La planification est une bénédiction pour faire face à une situation définie, mais en raison de son long processus, elle ne peut faire face à des urgences soudaines. Les urgences soudaines peuvent prendre la forme d'un problème imprévu ou d'une opportunité de réaliser des profits. Aucune planification préalable n'a été préparée et nécessite une décision immédiate.

Dans une telle situation, si le responsable pense achever le processus de planification avant de prendre une décision, il est possible que la situation empire ou que les chances de réaliser un bénéfice puissent disparaître. Ainsi, la planification prend du temps et retarde l’action.

(6) La planification ne garantit pas le succès:

Parfois, les responsables pensent que la planification résout tous leurs problèmes. Une telle réflexion les fait négliger leur véritable travail et l’organisation doit faire face aux effets néfastes d’une telle attitude.

De cette manière, la planification offre aux gestionnaires un faux sentiment de sécurité et les rend imprudents. On peut donc dire que la simple planification ne garantit pas le succès; plutôt des efforts doivent être faits pour cela.