Capital-risque: discours sur le capital-risque

Le capital-risque est une forme de financement spécialement conçue pour financer des projets de haute technologie, à haut risque et perçus comme très rentables. Tandis qu’un financier conventionnel cherche à financer des projets avec des technologies éprouvées et des marchés déjà établis, un investisseur en capital-risque fournit des fonds aux entrepreneurs à la recherche de pistes et d’idées nouvelles et encore inexplorées. Ainsi, le capital-risque aide les entrepreneurs à traduire leurs nouvelles idées en production commerciale. Il aide particulièrement au financement de projets de haute technologie et aide à traduire la recherche et le développement en production.

La Société financière internationale, Washington (IFCW) définit le capital-risque comme une action ou un capital présenté, qui cherche à investir dans de nouvelles idées, de nouvelles entreprises, de nouveaux produits, de nouveaux processus ou de nouveaux services offrant un potentiel de rendement élevé. Cela peut également inclure des investissements dans des situations de retournement.

L'origine du concept de capital-risque remonte à 1946 avec la création de l'American Research and Development Corporation du général Dohiot. Il n'y a pas de retour en arrière depuis. Aujourd'hui, il est devenu un concept mondial dans le domaine du financement de projets basés sur la technologie. Cependant, le concept de capital-risque est d'origine récente en Inde.

En Inde, le secteur du capital de risque a été officiellement introduit dans le discours sur le budget du ministre des Finances de 1988. Bien que son objectif de développement technologique soit extrêmement ciblé, il a reconnu la nécessité de constituer une source de capital patient capable de participer à des activités à haut risque. projets en contrepartie de récompenses élevées.

Par coïncidence, à peu près au même moment, l’Institut indien de crédit et d’investissement industriel (ICICI) a lancé des initiatives pour traiter les projets d’incitations technologiques. À titre d’exemple, la Division du capital-risque a été fusionnée en une société indienne de développement technologique et d’information (TDICI), devenue depuis un acteur important et un pionnier du secteur du capital-risque dans le pays.

Immédiatement après l'annonce du discours sur le budget, une taxe de 5% a été perçue sur tous les paiements d'importation de technologie / de savoir-faire, ce qui a permis la création d'un important fonds de réserve. Le fonds de capital-risque créé à partir de cet accès devait être administré par la Banque de développement industriel d'Inde (IDBI) afin de fournir une assistance financière aux entreprises industrielles tentant d'appliquer commercialement la technologie locale pour adapter la technologie importée à des applications domestiques plus larges.

En outre, nombre de banques de développement et d’institutions financières de développement se sont également lancées dans le capital-risque ces dernières années. Si l’on se fie au nombre de sociétés de capital-risque en Inde aujourd’hui, on pourrait peut-être soutenir qu’il existe une industrie du capital-risque dans le pays.

Cela augure bien pour le développement industriel futur du pays. Le 18 novembre 1988, le gouvernement indien a publié des directives visant principalement à promouvoir un cadre général pour les activités des sociétés de capital-risque du pays.

Les principales caractéristiques de ces directives sont données ci-dessous:

1. Toutes les institutions financières indiennes, la State Bank of India (SBI) et les autres banques classées sont éligibles pour la création d'un tel fonds.

2. La taille minimale du fonds devrait être de Rs. 10 crores.

3. En cas d'émission publique, la part des promoteurs sera supérieure à 40% du capital émis.

4. La participation étrangère sera autorisée jusqu'à 25%, à condition qu'elle provienne d'organisations financières internationales multilatérales, d'institutions de développement ou de fonds communs de placement.

5. L'investissement dans les Indiens non-résidents (NRI) est autorisé jusqu'à 74% du capital sur une base non rapatriable et jusqu'à 25 à 40% sur une base rapatriable.

6. Le ratio d'endettement devrait être limité à 1: 1, 5.

7. Les fonds de capital-risque ne sont pas autorisés à opérer dans les opérations du marché monétaire, la réescompte de factures, les investissements de portefeuille et les services de conseil financier.

8. Le capital-risqueur paiera un impôt au taux de 20% sur ses revenus de dividendes et ses plus-values ​​à long terme. Toutefois, un investisseur a droit à une exonération fiscale sur les dividendes sous réserve d’un maximum de RS. 10 000 et devront payer un impôt de 20% sur les gains en capital.