Discours sur la Déclaration universelle des droits de l'homme

Discours sur la Déclaration universelle des droits de l'homme!

L'approche juridique moderne des droits de l'homme découle de la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée le 10 décembre 1948, sous la forme d'une résolution adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies. La Déclaration universelle des droits de l'homme énonce un ensemble de principes et n'est pas un traité.

La déclaration était «avant tout une déclaration des principes de base devant servir de norme commune à toutes les nations». La déclaration est une déclaration de principes généraux énonçant avec beaucoup de détail le sens de l'expression "droits de l'homme et libertés fondamentales" dans la Charte des Nations Unies.

Il a été salué comme l'incarnation des aspirations d'un monde déterminé à respecter les droits et la dignité de l'être humain. La Déclaration universelle des droits de l'homme est considérée comme unique en son genre car aucun autre document sur les droits de l'homme n'a encore été aussi influent. Humphrey suggère que la Déclaration universelle est devenue «la Magna Carta du monde, alors que le regretté pape Jean-Paul II l'a décrite comme la« pierre angulaire des Nations Unies ».

L’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme a constitué un pas en avant dans la lenteur des progrès vers la protection des droits de l’homme. Le principe excessif de la déclaration est son universalité. Ses dispositions ont la même valeur et son influence peut être perçue de cinq manières au moins.

Premièrement, elle a reconnu formellement que les droits de l'homme ont une dimension internationale et ne relèvent plus uniquement de la compétence d'un État; et deuxièmement, il a donné aux Nations Unies le pouvoir légal de procéder à une codification des droits de l'homme, ce qui a conduit à la rédaction du premier document international sur les droits de l'homme au monde, la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Troisièmement, les tribunaux nationaux et la Cour internationale de Justice ont qualifié la Déclaration universelle d’aide à l’interprétation des affaires. Quatrièmement, il a été soutenu de manière convaincante que des parties substantielles de la Déclaration universelle… sont devenues… une partie du droit international coutumier liant tous les États.

Enfin, la Déclaration universelle a été communément acceptée comme étant "la source d'inspiration" et la "base sur laquelle les Nations Unies peuvent faire des progrès dans l'établissement de normes telles qu'elles sont contenues dans les instruments internationaux existants relatifs aux droits de l'homme. Ces instruments comprennent notamment: le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP); le Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques; et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

D'une certaine manière, la déclaration des droits de l'homme des Nations Unies peut être considérée comme la toute première tentative de la communauté internationale pour établir une coopération internationale visant à promouvoir et à encourager le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou religion.

La Déclaration des droits de l'homme des Nations Unies comprend un préambule et 30 articles, qui peuvent être divisés en deux parties. La première partie (articles 1 à 21) garantit les droits civils et politiques, tandis que la seconde (articles 22 à 30) reconnaît divers droits économiques, sociaux et culturels. Le premier est dans le préambule, qui se lit comme suit:

Nous, peuples des Nations Unies, déterminés à préserver les générations futures du fléau de la guerre […] et à réaffirmer les droits fondamentaux de l'homme dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes et des nations et petits… ont décidé de conjuguer leurs efforts pour atteindre ces objectifs.

L’article 55 ajoute que, dans le but de créer les conditions de stabilité et de bien-être nécessaires au maintien de relations pacifiques entre les nations, les Nations Unies doivent promouvoir des conditions de progrès et de développement économiques et sociaux et, dans le même temps, le respect universel des droits de l’homme. et respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Au cours des décennies suivantes, les conventions et accords de l'ONU se sont multipliés. Les deux pactes fondamentaux, qui énoncent un ensemble de droits, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, souvent appelé la première génération de droits, et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (documents qui demeurent fondamentaux capacité des Nations Unies à promouvoir et à protéger les droits de l'homme), appelée la deuxième génération de droits, ont été adoptées en 1966 après des années de controverse et de compromis entre les États membres. Le nombre de ratifications requises pour leur entrée en vigueur n’est cependant arrivé que 10 ans plus tard.

Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels reconnaît que: l’idée que des êtres humains libres ne puissent vivre de la peur et du désir ne peut être concrétisée que si l’on crée les conditions permettant à chacun de jouir de ses droits économiques, sociaux et culturels ainsi que de ses droits civils et politiques droits politiques ».

Outre les pactes susmentionnés, la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, hautement politisée, est entrée en vigueur en 1969 avec la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Elle n'a été ratifiée qu'en 1981.

Malgré la prévalence de la torture, la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants n’est entrée en vigueur qu’en 1987. En 1990, la Convention relative aux droits de l’enfant a été adoptée.

En dernière analyse, on peut affirmer que la Déclaration universelle des droits de l'homme était sans précédent. Il reste le premier pilier du droit des droits de l'homme du XXe siècle et la pierre angulaire du mouvement universel des droits de l'homme.

La Déclaration universelle repose sur le principe fondamental selon lequel les droits de l'homme sont fondés sur la dignité inhérente à toute personne. Cette dignité et les droits à la liberté et à l'égalité qui en découlent sont indéniables. Bien que la déclaration n'ait pas la force obligatoire d'un traité, elle a acquis une acceptabilité universelle.

De nombreux pays ont cité la déclaration ou en ont inclus les dispositions dans leurs lois fondamentales ou leurs constitutions. Et de nombreux pactes, conventions et traités relatifs aux droits de l'homme conclus depuis 1948 ont été construits sur ses principes.