7 méthodes d'émission de titres de sociétés

Les principales méthodes d’émission de titres de sociétés sont les suivantes: 1. Emission publique ou offre publique initiale (IPO) 2. Placement privé 3. Offre de vente 4. Vente par le biais d’intermédiaires 5. Vente à la coterie intérieure 6. Vente par le biais de courtiers gérants 7. Abonnements privilégiés.

1. Emission publique ou offre publique initiale (PAPE):

Selon cette méthode, la société publie un prospectus au public invitant à souscrire des offres. Les investisseurs intéressés par les titres demandent les titres qu’ils sont disposés à acheter. Des annonces sont également publiées dans les principaux journaux. En vertu de la loi sur les sociétés, il est obligatoire pour une société anonyme de publier un prospectus ou de produire une déclaration tenant lieu de prospectus auprès du registraire des sociétés.

Une fois les souscriptions reçues, la société procède à l’attribution des titres en tenant compte des exigences prescrites. Le prospectus doit être rédigé et publié conformément aux dispositions de la loi sur les sociétés et aux directives de la SEBI. Sinon, cela pourrait entraîner des responsabilités civiles et pénales.

L'émission publique ou la vente directe de titres est la méthode la plus courante de vente de nouvelles émissions de titres. Cette méthode permet à une entreprise de lever des fonds auprès d’un grand nombre d’investisseurs dispersés dans tout le pays. Cette méthode assure une distribution plus large des valeurs mobilières, ce qui conduit à une diffusion de la propriété et évite la concentration du pouvoir économique entre quelques mains.

Cependant, cette méthode est assez lourde et implique un grand nombre de problèmes administratifs. De plus, cette méthode ne garantit pas la levée de fonds suffisants à moins que l’émission ne soit souscrite. En bref, cette méthode convient aux entreprises réputées qui souhaitent lever des capitaux importants et peuvent supporter les coûts élevés d’une émission publique.

2. Placement privé:

Selon cette méthode, la société émettrice vend ses titres à titre privé à un ou plusieurs courtiers institutionnels, qui les vendent à leur tour à leurs clients et associés. Cette méthode est assez pratique et économique. De plus, l'entreprise reçoit rapidement l'argent et il n'y a aucun risque de non-réception de la souscription minimale.

Le placement privé présente toutefois certains inconvénients. L’institution financière peut exiger un rabais important ou d’autres conditions pour l’achat privé de titres. Deuxièmement, il peut ne pas vendre les titres sur le marché, mais les conserver.

Cela prive le public de la possibilité d'acheter les titres d'une société florissante et la propriété de la société peut être concentrée entre quelques mains. Le placement privé convient très bien aux petits problèmes, en particulier pendant la dépression.

3. Offre de vente:

Selon cette méthode, la société émettrice attribue ou accepte d'attribuer le titre à une maison d'émission à un prix convenu. La maison d'émission ou l'institution financière publie un document appelé «offre de vente». Il offre au public des actions ou des débentures à vendre à un prix supérieur. Le formulaire de candidature est joint au document d'offre. Après réception des demandes, la société émettrice renonce à l’attribution en faveur des demandeurs qui deviennent des ayants droit des actions ou des débentures.

Cette méthode évite à la société les coûts et les problèmes liés à la vente directe de titres au public investisseur. Il veille à la vente de l’ensemble de l’émission et à l’épargne du droit de timbre payable lors du transfert des actions. Mais la totalité de la prime reçue est conservée par l'offrant et non par la société émettrice.

4. Vente par le biais d'intermédiaires:

Selon cette méthode, une entreprise nomme des intermédiaires, tels que des courtiers en valeurs mobilières, des banques commerciales et des institutions financières, pour les aider à trouver un marché pour les nouveaux titres à commission. La société fournit des formulaires de demande vierges à chaque intermédiaire qui y appose son sceau et le distribue aux investisseurs potentiels. Chaque intermédiaire reçoit une commission sur le nombre d'applications de sécurité portant son sceau. Cependant, les intermédiaires ne garantissent pas la vente de titres.

Cette méthode est utile lorsqu'une entreprise a déjà proposé au grand public 49% des émissions, ce qui est essentiel pour la cotation des valeurs. Le rythme de vente des titres peut être très lent et il existe une incertitude quant à la vente de tout un lot de titres offerts par le biais d’intermédiaires. Mais cette méthode évite les problèmes administratifs et les dépenses liées à la vente directe de titres au public.

5. Vente à l'intérieur de la coterie:

Une société peut recourir à la souscription des promoteurs et des administrateurs. Cette méthode permet d’économiser les frais d’émission publique. Généralement, un pourcentage des nouvelles émissions de titres est réservé à la souscription par la coterie interne, qui peut ainsi partager la prospérité future de la société.

6. Vente par l'intermédiaire de courtiers en gestion:

La vente de titres par l'intermédiaire de courtiers en gestion devient de plus en plus populaire, notamment parmi les nouvelles entreprises. Les courtiers gérants informent les entreprises du moment et des conditions d’émission de titres. Ils aident les entreprises à faire de la publicité avant l’émission, à rédiger et à publier un prospectus et à s’inscrire à la cote d’une bourse. Ils sollicitent également le soutien et la coopération des courtiers en actions.

7. Abonnements privilégiés:

Lorsqu'une société existante souhaite émettre d'autres titres, elle est tenue de les proposer aux actionnaires existants au prorata. Ceci est connu sous le nom de «Question de droits». La vente d’actions par émission de droits est plus simple et moins chère que la vente par prospectus.

Mais les actionnaires existants ne souscriront aux nouvelles émissions que lorsque les performances passées et les perspectives d’avenir de la société seront bonnes. Une société existante peut également émettre des actions gratuites gratuitement aux actionnaires existants en capitalisant ses réserves et son excédent.