7 conditions préalables importantes pour une négociation collective réussie

Les conditions préalables à la réussite d’une négociation collective sont énumérées ci-dessous:

(1) Les parties doivent atteindre un degré d'organisation suffisant. Si l'organisation de travailleurs est faible, les employeurs peuvent dire qu'elle ne représente pas les travailleurs et refusera de négocier avec elle. À moins que les travailleurs ne puissent former des syndicats forts et stables, la négociation collective ne réussira pas.

Courtoisie d'image: stblogs.automotive.com/files/2011/09/Ford_UAW_Collective_Bargaining.jpg

(2) La liberté d'association est essentielle pour la négociation collective. En l'absence de liberté d'association, il ne peut y avoir de négociation collective. La liberté d'association implique que les travailleurs ainsi que les employeurs auront le droit de constituer leur propre organisation pour protéger leurs intérêts.

(3) Il devrait y avoir une reconnaissance mutuelle entre les deux groupes. La négociation collective ne peut pas commencer si les employeurs ne reconnaissent pas l'organisation de travailleurs. Le conflit d'intérêts rend les deux groupes hostiles l'un à l'autre. Ils doivent se reconnaître et se rendre compte que l'ajustement et la compréhension sont essentiels à la réalisation des objectifs de l'organisation.

(4) Il doit exister un climat politique favorable, essentiel au succès des négociations collectives. Si le gouvernement encourage la négociation collective en tant que meilleure méthode de réglementation des conditions d’emploi, il réussira. Là où les gouvernements limitent les activités syndicales, il ne peut y avoir de négociation collective.

(5) L'accord doit être observé par ceux à qui ils s'appliquent. L'organisation de travailleurs doit être suffisamment forte pour exercer son autorité sur ses membres. Si le syndicat n'a aucun pouvoir sur ses membres, la négociation collective ne sera pas efficacement mise en œuvre.

(6) Une politique de donner et prendre doit prévaloir dans l'organisation. La différence entre deux parties ne peut être ajustée que par compromis afin de parvenir à un accord. Aucune des deux parties ne devrait être trop rigide sur sa demande.

Leurs attitudes devraient être souples et les deux parties devraient être prêtes à renoncer à certaines de ses revendications. Les syndicats ne devraient pas insister de manière rigide sur des demandes déraisonnables et devraient être prêts à réduire leurs demandes pour parvenir à un accord.

(7) Les employeurs et les syndicats ont parfois recours à des pratiques de travail déloyales. Celles-ci limiteront le développement de la négociation collective. Les deux parties devraient éviter les pratiques de travail déloyales, car cela créerait une atmosphère de bonne volonté.